Débats d’Orientation Budgétaire pour 2010 à Rouen
Suite au conseil municipal de 27 novembre 2009
Si on résume la présentation de l'adjointe aux finances, tout va mal et la ville serait au bord de la banqueroute, au bout du compte, l’ancienne municipalité aurait dilapidé l’argent des contribuables Rouennais.
Photo DR
Or, si on considère les chiffres présentés, la dotation de l’Etat pour 2009 est en hausse de 0,54%. La Dotation de Solidarité Urbaine est reconduite pour un même montant de 2.386 K€, la Dotation Globale de Fonctionnement est en hausse de 0,6%. De plus, la création en janvier 2010 de la CREA apportera à la ville une dotation supplémentaire de 1 Million d’€ par l’Etat. Pour notre prochain budget 2010, nous ne voyons donc pas de péril de ce côté.
En ce qui concerne les collectivités locales, l'argument de campagne de Valérie Fourneyron était que ces collectivités faciliteraient nos projets et nos finances si la ville passait majoritairement au PS. Effectivement, la CAR attribuera à la ville en 2010 une compensation de 17.566.131€ au regard du contexte économique difficile. Elle versera également la Dotation de Solidarité Communautaire pour un montant de 3.729.000€. Là encore, où est le péril ?
En ce qui concerne la fiscalité des ménages, (TH, TF , TFB), la prévision est basée sur une augmentation prudente de 1,2% l’an prochain, ce qui est supérieur à l’augmentation du coût de la vie.
En réalité, ce catastrophisme affiché correspond nous semble-t-il à une impossibilité de réaliser les promesses de campagne largement sous-évaluées (par pudeur, nous ne reparlerons pas des projets avortés)
Finalement, l’endettement par habitant se situe dans la fourchette haute de la strate correspondant à Rouen, mais elle est loin de certaines villes qui plafonnent à 2000€/habitant.
Quant aux emprunts toxiques, nous comptons sur l'adjointe pour continuer à renégocier à la baisse avec les banques des taux inacceptables qui concernent des centaines de collectivités locales (tous bords politiques confondus), piégées par des organismes peu scrupuleux qui réalisent des bénéfices conséquents.
Certaines initiatives vont à l’encontre de la politique d’économies de la municipalité: créer de nouveaux postes comme un manager centre-ville dans le cadre du FISAC, puisque les commerçants souhaitent garder leur indépendance : les élus suffisent à cette tâche. Créer un poste de bricoleur gratuit pour les personnes âgées sans leur faire payer la prestation, si minime soit-elle et distribuer des colis de Noël à tous les Rouennais sans condition de ressources, tout cela relève de l’injustice sociale à partir du moment où l’on place sur un même pied d’égalité les nantis et les démunis.
En conclusion, nous dirons que nous avons beaucoup de littérature dans ce DOB, que la ville semble vouloir se substituer à la compétence Départementale dans le domaine de la Santé, se substituer à l’Education Nationale dans un Projet Educatif Local, en avons-nous déjà les moyens, elle nous dit que non.
Si on résume la présentation de l'adjointe aux finances, tout va mal et la ville serait au bord de la banqueroute, au bout du compte, l’ancienne municipalité aurait dilapidé l’argent des contribuables Rouennais.
Photo DR Or, si on considère les chiffres présentés, la dotation de l’Etat pour 2009 est en hausse de 0,54%. La Dotation de Solidarité Urbaine est reconduite pour un même montant de 2.386 K€, la Dotation Globale de Fonctionnement est en hausse de 0,6%. De plus, la création en janvier 2010 de la CREA apportera à la ville une dotation supplémentaire de 1 Million d’€ par l’Etat. Pour notre prochain budget 2010, nous ne voyons donc pas de péril de ce côté.
En ce qui concerne les collectivités locales, l'argument de campagne de Valérie Fourneyron était que ces collectivités faciliteraient nos projets et nos finances si la ville passait majoritairement au PS. Effectivement, la CAR attribuera à la ville en 2010 une compensation de 17.566.131€ au regard du contexte économique difficile. Elle versera également la Dotation de Solidarité Communautaire pour un montant de 3.729.000€. Là encore, où est le péril ?
En ce qui concerne la fiscalité des ménages, (TH, TF , TFB), la prévision est basée sur une augmentation prudente de 1,2% l’an prochain, ce qui est supérieur à l’augmentation du coût de la vie.
En réalité, ce catastrophisme affiché correspond nous semble-t-il à une impossibilité de réaliser les promesses de campagne largement sous-évaluées (par pudeur, nous ne reparlerons pas des projets avortés)
Finalement, l’endettement par habitant se situe dans la fourchette haute de la strate correspondant à Rouen, mais elle est loin de certaines villes qui plafonnent à 2000€/habitant.
Quant aux emprunts toxiques, nous comptons sur l'adjointe pour continuer à renégocier à la baisse avec les banques des taux inacceptables qui concernent des centaines de collectivités locales (tous bords politiques confondus), piégées par des organismes peu scrupuleux qui réalisent des bénéfices conséquents.
Certaines initiatives vont à l’encontre de la politique d’économies de la municipalité: créer de nouveaux postes comme un manager centre-ville dans le cadre du FISAC, puisque les commerçants souhaitent garder leur indépendance : les élus suffisent à cette tâche. Créer un poste de bricoleur gratuit pour les personnes âgées sans leur faire payer la prestation, si minime soit-elle et distribuer des colis de Noël à tous les Rouennais sans condition de ressources, tout cela relève de l’injustice sociale à partir du moment où l’on place sur un même pied d’égalité les nantis et les démunis.
En conclusion, nous dirons que nous avons beaucoup de littérature dans ce DOB, que la ville semble vouloir se substituer à la compétence Départementale dans le domaine de la Santé, se substituer à l’Education Nationale dans un Projet Educatif Local, en avons-nous déjà les moyens, elle nous dit que non.